Chaque lune nouvelle apporte avec elle la matière, un virage et son torrent de larmes, en ces points de cycles faits d’agrégats de petites morts.
Pas la mort avec un grand « M » non, mais plutôt toutes ces (en)vies interrompues, prémices d’un chemin fantastique. Toutes les vies dont on rêve aussi.
Chaque passage nous demande de les dénombrer, d’en apprécier le poids et de les ranger bien pliées dans notre for intérieur… jusqu’à la prochaine fois.
Elles continuent de jouer leur petit théâtre d’atomes en suspend, adorables miettes à l’envergure de joyaux.
Dans ce jeu d’ombres, l’éclairage oscille toujours entre le brun et le rouge foncé.
Je trouve libérateurs les torrents de larmes qui lavent mon âme de ses nœuds et ses tensions.
Sans aucune autre velléité, sans que palpiter ne m’inquiète.