Nos Amours nappés des années qui glissent
Comme un coulis bien dense et onctueux
Qu’on s’met sur l’cœur les jours de liesse,
Comme les miroirs, boules à facettes de l’égo
Qui s’échappent parfois de nos bardeaux
Décasyllabes en sandwich, qui dit mieux ?
Chansons terrestres et stratosphère
S’envolent nos rêves entortillés
Se rencontrent au hasard des quais
Se croisent au petit bonheur la chair
Amuses-gueule celluloïdes
Noyaux et forces impavides
Y’a des fils de lumière
qui descendent d’en haut
Y’a les fils de ma mère
Y’a des vieux matelots
Dans tes tripes
Dans ton trip
Les tripes connaissent le principe
Poussières iniques amères
Avalées des courants d’air chamaniques
Trouvailles communément authentiques
Réponse à des aspirations contenues
Pétillement et sourires extatiques
Et cloisonnement de l’écho soutenu
Travail et agencement de la vie
Séparation de nos envies
Parfois le temps n’y fait rien
Souvent le temps nous retient
Lune et l’autre se ressemblent
L’une pleine,